Les differénces de mortalité sont les plus fortes dans les grandes villes

« A 35 ans, les instituteurs ont encore 41 ans à vivre, les manœuvres 33 », voici ce que l'on montrait dans des études précédentes*.Mais si l'appartenance sociale est un facteur essentiel pour expliquer ces différences, il n'est pas le seul à influer sur le niveau de mortalité.Le lieu de résidence, région ou taille de commune, joue également un rôle important.Les modes de vie sont en effet très différents en milieu rural, dans une ville moyenne, ou encore, dans la Région parisienne; «les emplois, le rythme de travail, plus généralement les conditions de vie changent.De fait, la diversité des structures sociales explique en partie les différences de mortalité entre les grandes agglomérations et les communes de petite taille; il y a davantage d'agriculteurs dans les communes rurales et davantage de cadres dans l'agglomération parisienne.Il n'en reste pas moins que pour les hommes, ces différences de mortalité sont beaucoup plus sensibles dans les grandes agglomérations que dans les petites villes ou les communes rurales.