Après avoir tenté, dans le premier volet de ce dossier, d'évaluer l'offre potentielle d'emploi en 1981, on cherche ici à caractériser les disponibilités en main-d'œuvre à cette même date.A l'aide du compte socio-démographique tendanciel construit sur la période 1976-1981 et malgré les limites de la méthode utilisée, on montre que, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le renouvellement de la main-d'œuvre ne dépend pas uniquement, ni même principalement, de l'insertion des jeunes à la sortie du système scolaire mais est lié également aux deux flux constitués par la mobilité professionnelle d'une part et les- cessations et reprises d'activité d'autre part.La conjugaison de ces trois facteurs détermine la «fluidité» de la main-d'œuvre, caractéristique aussi importante que sa qualification.Il ressort également de cet exercice que les différents mouvements qui modifient la population active ont des répercussions très variables selon la profession étudiée.Ce sont les effectifs de cadres tertiaires, supérieurs et moyens, et d'ingénieurs qui devraient avoir la croissance la plus forte, tandis que les agriculteurs connaîtraient une diminution de leurs effectifs.