L'emploi s'est accru en 1985. C'est en partie grâce aux nouvelles formes d'emploi, dont le développement s'est poursuivi, et surtout grâce aux TUC. Si on exclut ceux-ci, l'emploi a légèrement baissé.
Par rapport à 1984, l'inflexion est nette, notamment dans le bâtiment et le commerce. En revanche, la dégradation est restée sensible dans l'industrie manufacturière.
La progression de l'emploi n'a pas été suffisante pour entraîner une véritable régression du chômage. Globalement, le nombre des demandeurs inscrits à l'ANPE a baissé, mais cette réduction est due en partie à des modifications dans les règles de radiation. Pour les jeunes, le mouvement est plus net, des mesures nouvelles pour la formation et l'insertion des chômeurs s'étant ajoutées aux mesures antérieures. Par contre, le chômage des adultes de 25 à 50 ans a continué à s'accroître.
Après le second choc pétrolier, les effectifs occupés se sont ajustés en France plus tardivement que dans les autres grands pays industrialisés. En conséquence, le chômage s'est stabilisé avec retard.