L'évolution du budget des ménages : le poids des dépenses d'habitation et de transport

Entre 1979 et 1985, l'habitation passe au premier rang des postes budgétaires et l'engouement pour l'automobile ne se dément pas. En revanche, la part de l'alimentation continue de baisser et le déclin de l'habillement se confirme. Les dépenses de loisirs et de culture stagnent, alors qu'elles progressaient jusque là. Renforcé par l'effet de la fiscalité directe, le resserrement des niveaux de dépenses entre catégories sociales se poursuit, sans toutefois réduire l'écart entre cadres supérieurs et ouvriers qualifiés. Seules les dépenses des retraités s'élèvent fortement, près de deux fois et demi plus que la moyenne des ménages. A cause de la stagnation de la plupart des revenus, hormis ceux des personnes les plus défavorisées, les niveaux de dépenses se sont également rapprochés entre personnes seules jeunes et âgées, et entre citadins et ruraux.